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ADN et LIEN COMMUNAUTAIRE

Et si l’ADN servait de lien communautaire pour plus d’adhésion

Nous avons vu que l’ADN est porteur de vie et qu’une de ses caractéristiques est son ADAPTABILITE. Son deuxième fondement est la FONCTIONNALITE.

La vie ne retient que ce qui est fonctionnel. C’est-à-dire que ce qui fonctionne, ce qui marche. Elle ne s’embarrasse pas de jugement de valeur sur ce qui est bien ou mal mais se développe seulement sur ce qui la nourrit parce que cela lui ramène une énergie qui régénère et non qui se dilapide inutilement.

Un système a besoin d’être fluide pour éviter les dysfonctionnements générés par la démotivation, le manque d’implication ou parfois le zèle de certains arcboutés sur les prérogatives de leur poste.

Le plus grand garant de la fonctionnalité  d’un système humain est certainement la notion de communauté. Une communauté est un groupe de personnes unies par leur attachement à une cause commune que ne décourage ni les difficultés ni le manque de ressources et qui s’intéresse plus à ce qu’elles peuvent  accomplir ensemble que la question de savoir à qui profitera la réussite.

La question que je me pose est de définir si une structure hiérarchique, utile pour coordonner les activités des personnes et fédérer les efforts est aujourd’hui idéale (avec l’avènement des générations Y et Z) pour motiver et donner aux gens l’envie d’aller plus loin, plus haut et donc de rendre l’entreprise plus fonctionnelle et fluide.

Quand il s’agit de mobiliser les capacités humaines, les communautés réussissent mieux que les bureaucraties. Pour plusieurs raisons :

Dans un système hiérarchique bureaucratique, la base de l’échange est contrac­tuelle — vous êtes payé pour effectuer le travail que l’on vous a confié. Dans une communauté, l’échange repose sur le volontariat – vous donnez votre travail en échange d’une chance d’être vraiment utile ou d’exercer vos talents.

Dans une bureaucratie, la « loyauté » résulte de la dépendance économique. Dans une communauté, le dévouement et l’engagement résultent du fait que chacun adhère aux buts et aux objectifs du groupe.

Pour la supervision et le contrôle, les bureaucraties s’appuient sur de nombreux échelons de management et sur un faisceau de politiques et de règlements. Les commu­nautés, au contraire, comptent sur les normes, les valeurs et l’amicale stimulation entre collègues.

Les contributions individuelles sont généra­lement circonscrites dans une bureaucratie – à la fonction de chacun.

Dans une communauté, la capacité et la personnalité contribuent davantage à déterminer qui fait quoi que les états de service et les descriptions de poste. Et si, dans une bureaucratie, les récompenses sont essentiellement financières, dans une communauté elles sont surtout d’ordre affectif. Le management y est en général beaucoup plus léger que dans une bureau­cratie. C’est cette caractéristique, plus que toute autre, qui lui permet de décupler les capacités humaines.

A méditer pour un management plus innovant ?…

Olivier PELRAS

ET si L’ADN de l’ENTREPRISE SERVAIT son PROCESSUS de REGENERATION

L’ADN de l’entreprise est l’ensemble de ses singularités qui lui ont permis de s’adapter à son environnement et d’assurer sa pérennité. En tant que tel, l’ADN est porteur de vie.
Sur quels grands principes repose-t-il et sur lesquels devons-nous aujourd’hui réfléchir pour assurer l’avenir de nos structures ?

Nous en avons retenu 4 : L’ADAPTABILITE, la FONCTIONNALITE, la SINGULARITE et la DURABILITE que nous explorerons lors d’articles au fil des semaines.

1)   L’ADAPTABILITE

Mon entreprise est-elle adaptable, dans un mouvement évolutif choisi ?
A-t-elle une conscience claire des mutations de ses marchés, de ses points d’optimisation pour son positionnement futur ?

A-t-elle reconnue ses points de faiblesses et les a-t-elle acceptés afin de régénérer son organisation ou son fonctionnement pour recréer son lendemain ?
Génère–t-elle son propre un processus d’innovation porté par tous ses collaborateurs ?

Ses vieux processus internes de standardisation, de spécialisation, de hiérarchie, de planification et de contrôle qui constituent encore la base du management actuel ne s’avère plus être le ferment le plus approprié pour l’expression de la liberté et de l’audace nécessaires aujourd’hui.

S’adapter, c’est trouver des ressources nouvelles pour faire face à des problématiques inédites, elles aussi.

La capacité d’adaptation de la vie repose sur des processus biochimiques très complexes mais les règles qui guident le progrès évolutionnaire tiennent en 2 mots : Variété et Sélection.

La vie produit de variété génétique aux moyens des mutations et de la reproduction.

Ces brassages génétiques créent de la diversité qui lors de bouleversements environnementaux, amènent à certains organismes des fonctionnalités plus adaptées aux circonstances et les font survivre.

Que faut-il en tirer comme enseignement ?

L’expérimentation est préférable à la planification.

L’avenir de l’entreprise dépend largement de sa faculté à oser des alternatives au statu quo. En développant de nouvelles technologies, en explorant de nouvelles manières de valoriser ses produits et services et les rendre plus attractifs pour toucher de nouveaux clients aux exigences renforcées.

Mais la quasi-totalité de l’activité dans la plupart des entreprises consiste à réagir à l’urgence et si possible à résoudre des problèmes déjà récurrents et toujours pressants. Il n’y a pas de temps mort, d’espace pour l’improvisation et l’innovation.

Alors managers, prêts à jouer votre rôle d’agents de sélection en rentrant vous aussi pleinement dans le processus d’innovation ?

Etes-vous prêts à modifier vos appuis pour oser prendre le virage de l’innovation managériale et mieux partager les responsabilités d’un avenir partagé ?

Olivier PELRAS